jeudi 19 novembre 2020

Les visages s’en vont, les noms et les idées restent

Les visages s’en vont, les noms et les idées restent

Heureux toi mon cher père qui as vécu et qui a eu un parcours sans regrets.

Un homme discret et timide, qui a tant vécu.

Tu as connu la faim, sans rien ne demander à personne, un orphelin, qui s'est construit tout seul.

Tu as semé le bonheur sans causer de malheurs, tu as bâti sans démolir, tu as donné sans recevoir, tu as fait rire sans faire pleurer, tu as soulagé sans provoquer de blessures.

Tu as servi la vérité sans dire de mensonges, tu as donné ta parole sans la trahir, tu as donné la vie sans l'ôter aux autres, tu as partagé sans égoïsme, tu as gagné ta vie sans dérober, tu as nourri l'orphelin sans ignorer la famine, tu as abrité le sans-logis sans le laisser au froid.

Tu as planté des arbres sans omettre de les arroser, tu as sauvé un animal sans l'abandonner, tu as essuyé des larmes sans indifférence, tu as tendu la main sans réfléchir, tu as soutenu la paix sans supporter la violence, tu as crié justice sans manquer de voix.

Tu as combattu l'obscurantisme sans manquer de courage, tu as résisté à la souffrance et la misère dès ton jeune âge sans manquer de mérite, tu as défendu la liberté sans manquement à la morale.

Tu as respecté la femme sans oublier tes filles et ta femme, tu as protégé tes enfants sans exploiter la faiblesse.

Tu existé sans connaitre la haine, tu as offert ton amitié sans manquer de loyauté et tu as aimé sans limites d'un amour sincère un père calme, amoureux de la nature, tu lui as tant donné et tu as su prendre soin de la terre comme pas possible avec douceur et tendresse.

La nature étai ton seul refuge.

Un sage qui ne parle pas beaucoup, mais le peu parler est or, ce qui a fait de toi quelqu'un d'élégant.

« Le sage parle des idées, l’intelligent des faits, le vulgaire de ce qu'il a mangé "

Tu étais un grand professionnel et un génie.

La nature était ton seul refuge.

Tu as beaucoup donné à ton pays, un grand combattant.

Tu n'as jamais perdu ton humanisme, modeste, discret, simple, et plein d'humilité, l'infatigable.

Rouji, un militant d'une cause noble un révolutionnaire qui a subit les plus horribles torture ; tu as servi ton pays, le combattant de la dignité. Tu étais et tu resteras une icône du combat pour la liberté, c'est un exemple pour les nouvelles générations.

Ton histoire est une fierté pour moi et pour tout mon village.

Tu étais un maquisard durant la guerre, tu n'as jamais déposé ton arme.

Je suis juste fière d'avoir eu un père comme toi.

Tu me disais souvent que j'ai hérité ton caractère, « c’est le plus beau compliment, pourtant je sais au fond de moi je ne t'arrive pas à la cheville.

J'aimerai juste te dire aujourd’hui, tu es unique avec ton caractère et tes valeurs, ton intelligence et ton ouverture d'esprit et ton respect.

Un homme de valeur, digne et de principe, courageux, un soldat, Un rayon de soleil.

Un homme a tout terrain, un bosseur de tous les jours qui ne connaissais pas c'est quoi le repos.

Un homme qui ne se plaignais jamais, un fervent amoureux de la lecture et de la nature, un homme très cultivé, calme, raisonnable respectueux ; armé d'une dignité légendaire.

Une personne noble, un trésor ; un homme de principe et de parole.

Je ne ferai pas ici une biographie de mon père, Les personnes présentes ici le connaissaient ; un homme honnête et cet homme qui a lutté pour ses idéaux, un homme qui ne se définit pas en un seul mot, une bibliothèque.

T'as osé défier le temps.

Un père calme !

Tu n'as jamais perdu ton humanisme, modeste, discret, simple, qui as fait de toi " Rouji " l’unique et l'incontestable.

Quiconque ne te ressemble ne te ressemblera.

Merci pour ton courage et ta force, merci pour les valeurs et l'éducation que tu m’as transmises.

J’ai de l'admiration pour toi et un immense amour, merci pour ce que tu m’as apporté.

Certes, tu m’as transmise de très nombreuses valeurs et leçons, et celles-ci m'ont marqués, elles font partie de moi, comme le respect et l'honnêteté envers soi-même et envers les autres, et l'amour du travail, en particulier du travail bien fait. La capacité de sacrifice, le courage et la patience.

J’ai affronté et j'affronte la vie avec le courage et patiente comme tu l'as toujours fait toi mon père, tu m’a toujours soutenu et tu as cru en moi merci mon père, aujourd’hui je te cherche des défauts juste pour apaiser mon chagrin, mais rien.

J’ai toujours adoré la façon dont tu me regardais, avec un sourire qui éclaircit ton visage ; ton sourire restera à jamais dans ma mémoire.

C'est très dur sans toi, 😔

 Une terrible souffrance, une partie de moi est arraché, je ne serai plus jamais la même, je penserai à toi tous les jours qui me restent à vivre sur cette terre. 

😔 J'ai mal à supporter ton départ.

La seul chose qui m'apaise que tu n'as pas souffert dans ta mort, tu as eu une mort honorable à tes 86 ans, sans faire du bruit, que la terre te soit légère comme tu lui as étais ...

Adieu l'infatigable, l'amoureux de la nature ...


2 commentaires:

  1. Merci Sonia pour cette belle et autentique description sur ton Père Da Rabah. :)

    RépondreSupprimer
  2. Tous les mots les plus gentils du monde ne suffiront jamais pour te dire merci. Merci d'être mon oncle je te souhaite beaucoup de bonheurs car tu mérites les meilleures choses du monde tu es une personne importante dans ma vie

    RépondreSupprimer

Post in evidenza

Mgr Viganò lettre au président américain (2)

Lettre ouverte au président des États-Unis Donald Trump Dimanche, 25 octobre 2020 Solennité du Christ-Roi Monsieur le Président, Per...

Articles les plus consultés